paroles du bout du monde

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dimanche 12 octobre 2008

Les eaux claires du trou bleu de Matevulu

Pour entrecouper les plongées tridimensionnelles sur l'épave du SS Coolidge, Sacha, Jim et moi partons pour le trou bleu de Matevulu à environ 45 minutes de route de Luganville. Au milieu de la forêt, nous arrivons à ce lac d'un bleu intense. De nombreux gamins s'amusent à sauter des branches et je m'empresse de les imiter. Sans que cette étendue d'eau soit d'une beauté indélébile (on devient difficile après les plongées exceptionnelles sur le Coolidge), elle vaut néanmoins le détour.

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Et quand vient l'heure du dîner, pour nous remettre de nos émotions et récupérer des protéines animales, que dites-vous d'un civet de chauve-souris ? Un régal !

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samedi 4 octobre 2008

sourires et bonheur sur une île paradisiaque


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Sur la côte ouest de l'île principale des Fidji, une ribambelle de bouts de terre ont percé la surface de l'océan. Ces monticules sablonneux se regroupent en 2 archipels, les Mamanuca et les Yasawa. Pour s'y rendre, c'est pas bien compliquer puisque tout s'organise depuis Nadi et la plupart des gens prennent un tour comprenant transport en bus jusqu'au port de Denarau, navette en bateau puis formule tout-inclus sur une des îles. Mais si on a un peu plus de temps que quelques jours, on peut sauter d'île en île et y résider le temps qu'on veut.
Lorsque je monte dans le bus matinal rempli de jeunes occidentaux, une bonne dose d'a priori m'envahit quant au type de tourisme sur ces îles. La zone d'enregistrement au port renforce mes soupçons et je suis bien loin de la tranquillité de Taveuni. Je ne me sens pas vraiment à mon aise au milieu de dizaines de touristes. Nous montons à bord du catamaran « Awesome Adventures » et quittons le quai. La vue de la première île chasse mes pensées néfastes sur le tourisme de masse car cette excroissance de vie sauvage symbolise le bonheur pour des milliers de vacanciers. Cette image idyllique souvent contée ou dessinée mais rarement située précisément. Comme si celui qui connaissait son emplacement ne souhaitait pas que « son » paradis soit visitée par d'autre personnes. Pour revenir à cette première île du nom de South Sea Island, un disque d'à peine 50m de diamètre encerclée d'une large plage de sable blanc et en son centre, quelques bungalows blottis au milieu des bananiers et des cocotiers. Le lieu rêvé pour jouer les Robinson Crusoé au 21e siècle. A ce propos, c'est sur une de ces îles que le film « Seul au monde » avec Tom Hanks fut tourné. Nous passons quelques autres îles du groupe des Mamanuca telles que Bounty, Treasure et Beachcomber islands et nous dirigeons vers l'archipel des Yasawa pour finalement arriver sur « mon » île, Kuata.

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Une embarcation en bois vient récupérer les touristes (seulement 3) qui ont jeté leur dévolu sur ce bout de terre. Un comité d'accueil entonne la chanson réconfortante de bienvenue et nous débarquons sur la plage. Chemises à fleur, larges sourires, rythme décontracté et présentations succinctes, on se sent déjà bien.
Le regroupement de bungalows appartient au village situé sur l'île d'en face. Un tourisme équitable puisque tout l'argent dépensé va à la communauté. Et cette île a une dimension humaine qui fait chaud au cœur. Car ce qu'on retient de ce type d'expérience outre la superbe plage, la vue époustouflante du haut du rocher et les gracieux fonds marins, ce sont ces rencontres qui se résument par cette phrase : à Kuata, on arrive en inconnu et on repart en ami. Un sourire et une joie de vivre perpétuels et communicatifs, et malgré tous les touristes qui se rendent sur ces îles chaque année, les habitants ont su garder une réelle attache à leurs traditions avec la cérémonie du kava qui se tient tous les soirs au fond d'une cabane en bois. Tranche de vie privilégiée où on discute, plaisante, joue de la musique et chacun, quelque soit son origine ou sa couleur est libre d'y prendre part.
Après avoir beaucoup partagé pendant mon séjour ici et l'impression de connaître chaque membre de la communauté, c'est le cœur gros que je m'éloigne du rivage pour rentrer vers Nadi. Car à l'émotion du départ, s'ajoute le fait que cette dernière traversée sonne la fin de mon escapade fidjienne et la sensation désagréable de ne pas être resté assez longtemps.

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samedi 26 juillet 2008

sur terre et dans l'eau à St Lucia

Comment concilier dans la même journée la chasse visuelle d'animaux terrestres à l'apparence quelquefois antédiluvienne à l'envie de passer un masque et un tuba pour espionner les créatures sous-marines ? L'Afrique du Sud détient la réponse et n'a pas fini de nous étonner sur sa diversité.
Nous débarquons dans le village touristique de St Lucia où nous atterrissons dans un chouette guesthouse du nom de Blou house backpacker. Au fond du jardin les mangoustes se disputent les fruits de la passion que les singes Vervet ont gaspillés.
St Lucia et le lac éponyme dessinent un large estuaire – le plus grand d'Afrique - propice à la vie animale. Oiseaux et mammifères résident dans le parc ceinturant le lac. La savane a disparu et des arbres ont poussé. Malgré le changement d'habitat, une variété d'animaux a su s'y adapter. Rhinocéros, koudous, léopards, zèbres et gnous ont élu domicile dans cette luxuriante contrée. L'objectif avoué des dirigeants du parc est de recréer les vagues de migrations animales d'antan lorsque gnous et autres quittaient les montagnes Lebombo pour s'acheminer vers la zone humide de St Lucia.
Avant de pénétrer l'enceinte du parc, au bout de l'estuaire, le propriétaire du guesthouse nous a promis des hippopotames. Mieux vaut faire confiance aux locaux qu'au guide papier, il ne s'était pas trompé.

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Suite à cette mise en bouche, nous filons vers cap Vidal, à 35km du village. Le propriétaire, encore lui, nous avez annoncé la chose suivante : « sur la route qui mène à cap Vidal, vous verrez toutes sortes d'animaux dont des rhinos, une fois arrivé au bout de la route, vous enfilez masque et tuba pour voir les poissons colorés du récif avant de revenir à St Lucia ». Son discours ressemblait à la légende alléchante d'une brochure touristique. Pourtant, il avait encore raison.
Sous l'eau :

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et quelques heures plus tard, sur terre :

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St Lucia, une des bonnes trouvailles de notre périple sud-africain.

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